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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S61-S61, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2323225

ABSTRACT

Introduction L'aspergillose pulmonaire complique environ 15 % des formes graves de COVID-19 chez les patients intubés-ventilés en réanimation. Certaines études préconisent la réalisation d'un screening des marqueurs fongiques sériques chez les patients hospitalisés en réanimation associant b-D-glucane (BDG), galactomannane (GM) et PCR A. fumigatus. Toutefois, il n'existe pas de données quant à l'intérêt d'une surveillance de ces marqueurs chez les patients hospitalisés en unité conventionnelle. Dans ce contexte, nous avons évalué l'intérêt d'un screening des marqueurs fongiques sériques chez les patients hospitalisés en unité conventionnelle. Matériels et méthodes En octobre 2020, un screening systématique des marqueurs fongiques sériques pour les patients hospitalisés pour COVID-19 dans le service de Maladies Infectieuses a été mis en place, par analogie à ce qui était réalisé en réanimation. Nous avons analysé rétrospectivement tous les patients hospitalisés consécutivement dans le service de maladies infectieuses du 1er octobre au 31 octobre 2020 pour COVID-19 sans passage en réanimation au préalable. Le screening des marqueurs fongiques dans le sang comprenait une PCR A. fumigatus (Bio-Evolution, LightCyclerâ480 Probes Master), le dosage dans le sérum du BDG (FongitellâCape Cod) et du GM (Platelia Bio-Radâ) à J1, J7 et J14 et du BDG et GM seuls à J4 et J7. Le seuil de positivité du BDG était de 80 pg/mL et celui du GM était de 0,5. Le critère de jugement était la proportion de cas d'aspergillose associée au COVID-19, selon les critères EORTC/MSGERC ou CAPA. Résultats Trente patients consécutifs ont été inclus, d'âge moyen de 67 ans avec une majorité d'hommes (63,3 %). Un patient avec une transplantation d'organe solide présentait les critères d'hôte EORTC. Cinq patients (15 %) avaient un cancer et un (3,3 %) avait une maladie auto-immune. Les autres facteurs de risque de COVID-19 grave étaient une HTA (56,7 %), un diabète (36,7 %), une cardiopathie (20,0 %), un asthme (13,3 %), une insuffisance rénale chronique (6,7 %). La COVID-19 était traitée par corticoïdes pour la majorité des patients (96,7 %). Huit (27 %) patients ont été transférés en réanimation et trois sont décédés (10 %). La durée moyenne d'hospitalisation totale était de 15,4 jours [min 4 - max 46]. Le dosage du GM était positif pour 1/30 patients à J0 puis 0/24, 0/16, 0/13 et 0/2 à J4, J7, J10 et J14 respectivement. Le BDG était positif pour 0/30, 1/24, 1/12, 0/12, 0/2 à J0, J4, J7, J10 et J14 respectivement. Aucune PCR A. fumigatus n'était positive. Un traitement par voriconazole a été introduit pendant 48 heures chez un seul patient ayant présenté un GM positif. Finalement, le diagnostic d'aspergillose a été infirmé chez ce patient suite à un second GM négatif et à la négativité des autres marqueurs sériques. Aucun cas d'aspergillose n'a été retenu. Conclusion Notre étude n'est pas en faveur de l'intérêt d'un screening systématiques des marqueurs fongiques chez les patients immunocompétents présentant une COVID-19 en unité conventionnelle sous réserve d'un faible effectif étudié. L'intérêt de ce screening pourrait être étudié chez les patients immunodéprimés Aucun lien d'intérêt

3.
Revue du rhumatisme (Ed francaise : 1993) ; 89(6):A78-A78, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2168895

ABSTRACT

Introduction La pandémie a particulièrement mis en danger nos patients immunodéprimés et questionne notre place dans l'organisation de l'administration des anticorps monoclonaux à titre préventif et curatif. L'objectif de l'étude a été d'évaluer l'activité d'une cellule régionale mise en place pour évaluer l'indication, organiser le traitement prophylactique ou curatif par anticorps monoclonaux ou par antiviraux, quelle que soit la pathologie chronique des patients concernés. Matériels et méthodes La cellule « anticorps monoclonaux et traitements du COVID », composée d'un médecin coordonnateur, de médecins retraités, et d'une secrétaire médicale, a été mise en place début janvier 2022 grâce à un financement par l'ARS. Tous les médecins ont été informés par l'ARS et les URPS, des critères d'éligibilité aux anticorps monoclonaux et du rôle de la cellule dans l'évaluation de l'indication, l'aide apportée pour la demande d'accès précoce et la logistique (injections en hospitalisation de jour ou en hospitalisation à domicile (HAD)). Les structures d'HAD ont été spécifiquement formées aux formalités de prescription, à l'administration et au suivi de ces patients. Les patients ayant reçu un traitement prophylactique ont été recontactés par la cellule la semaine suivant l'injection, 3 mois et 6 mois suivant l'injection. Des questionnaires ont été adressés aux médecins généralistes pour évaluer leur perception concernant les anticorps monoclonaux et les antiviraux. Résultats Au total, 216 patients (dont 121 patients ayant des facteurs de risque cardiovasculaire) ont reçu un traitement prophylactique par anticorps monoclonaux (Evusheld), pour les indications suivantes : 110 patients transplantés d'organe, 95 patients traités par anti-CD20, 2 patients traités par chimiothérapie, 8 patients ayant d'autres facteurs d'immunodépression et 1 contre-indication au vaccin. Les sollicitations de la cellule dans cette indication émanaient quasi exclusivement de médecins spécialistes. Avec un suivi médian de 6 mois, aucun événement indésirable (EI) grave, y compris cardiovasculaire, n'est survenu. Des EI non graves ont été observés chez 50 patients (23 %). Trente patients (14 %) ont été infectés par le SARS-CoV-2, dont 2 ont été traités par anticorps monoclonaux à titre curatif et 2 par Paxlovid. Aucun patient n'a été hospitalisé pour COVID, aucun n'a développé de COVID sévère. Sur les 214 patients recontactés pour une ré-administration d'anticorps à visée prophylactique, 12 (5 %) l'ont refusée. Au total, 85 patients ont été traités par anticorps monoclonaux à visée curative dont 3 par Ronapreve, 68 par Xevudy, 14 par Evusheld, dont 53 (62,3 %) en HAD et 30 patients ont été traités par Paxlovid. Les sollicitations de la cellule dans cette indication émanaient le plus souvent de médecins généralistes. Aucun effet indésirable grave n'a été observé. Conclusion La coordination régionale pour l'aide au traitement par anticorps monoclonaux et antiviraux est utile pour faciliter la prescription de ces traitements. Le suivi prospectif confirme leur tolérance très satisfaisante. Cette coordination a également permis d'évaluer les difficultés rencontrées par les médecins généralistes, en partie liées au caractère innovant, aux difficultés logistiques ou aux contraintes administratives de ces traitements.

5.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S62, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867545

ABSTRACT

Introduction Le Casirivimab/Imdevimab (CI) est une combinaison d'anticorps (AC) monoclonaux utilisée dans le traitement curatif des infections à SARS-COV-2. Le CI est disponible en ATU pour des patients séronégatifs appartenant à un groupe à risque de forme grave d'infection. Après la survenue de plusieurs cas de dégradation respiratoire (DR) rapide (< 24h) après l'administration de CI nous avons mené une étude afin d'en déterminer la fréquence et les facteurs de risque. Matériels et méthodes Nous avons réalisé une étude rétrospective bicentrique de l'ensemble des patients ayant bénéficié d'un traitement curatif par CI jusqu'au 31 décembre 2021 inclus. Nous avons comparé les données démographiques, cliniques et biologiques des patients ayant présenté ou non une DR précoce définie comme l'apparition d'une oxygénoréquérence ou la majoration des besoins en oxygène, même transitoire, lors des 24h suivant l'injection d'AC. Nous avons également analysé le délai de survenue de la DR. Résultats Cent soixante-cinq patients étaient inclus dans l'étude, 44 (26,7 %) présentaient une DR. Les facteurs associés à la survenue d'une DR étaient l'âge (72,6 [41- 92] vs 60,6 [18-92] ans, p<0,001) le sexe féminin (56,8 vs 37,3 %, p=0,025), un antécédent d'HTA (75 vs 53.3 %, p=0,013), un délai plus long entre le début des symptômes et la perfusion d'AC (7,8 [2- 22] vs 4,4 [1- 15] jours, p< 0,001), une CRP plus élevée (91,8 [13- 210] vs 58,3 [0-365] mg/L, p = 0,004), la présence d'une oxygénothérapie lors de la perfusion d'AC (70.5 vs 22.3 %, p<0,001). Les facteurs associés à l'absence de DR étaient un antécédent de maladie auto-immune ou inflammatoire (13.6 vs 32,5 %, p=0,018) et un traitement par immunosuppresseur (27,3 vs 53,3 %, p= 0,004). Il n'y avait pas de différence significative du nombre de patients en réanimation au moment de la perfusion d'AC entre les groupes ayant présenté ou non une DR (11,3 vs 5,7 %, p= 0,306). A 24h, il y avait plus de patients en réanimation dans le groupe ayant présenté une DR (36,4 vs 5,7 %, p<0,001). Il y avait plus de décès à un mois chez les patients ayant présenté une DR (20,5 vs 5,0 % p=0,005). Parmi les patients présentant une DR, l'oxygénothérapie était majorée par rapport à H0 chez 48,9 % des patients à H3, 63,8 % à H6, 69,8 % à H12 et 93,2 % à H24. Conclusion Notre étude retrouve une fréquence élevée de DR précoce chez les patients traités par CI. Ce phénomène survient chez des patients âgés, de sexe féminin ayant une infection COVID-19 tardive et oxygénoréquérente. Nous émettons l'hypothèse d'une dégradation du fait de l'administration tardive des AC ou d'une possible majoration de l'orage cytokinique aboutissant à plus de prise en charge réanimatoire et à une mortalité élevée. Toutefois, seule une comparaison à un groupe contrôle permettrait de répondre à ces hypothèses. Liens d'intérêts déclarés F. D. declare avoir perçu des frais personnel de Gilead en dehors du travail soumis

6.
Infect Dis Now ; 52(3): 138-144, 2022 May.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1670546

ABSTRACT

OBJECTIVES: Diagnosis of COVID-19 is essential to prevent the spread of SARS-CoV-2. Nasopharyngeal swabs (NPS) remain the gold standard in screening, although associated with false negative results (up to 30%). We developed a 3D simulator of the nasal and pharyngeal cavities for the learning and improvement of NPS collection. PATIENTS AND METHODS: Simulator training sessions were carried out in 11 centers in France. A questionnaire assessing the simulator was administered at the end of the sessions. The study population included both healthcare workers (HCW) and volunteers from the general population. RESULTS: Out of 589 participants, overall satisfaction was scored 9.0 [8.9-9.1] on a scale of 0 to 10 with excellent results in the 16 evaluation items of each category (HCWs and general population, NPS novices and experienced). The simulator was considered very realistic (95%), easy to use (97%), useful to understand the anatomy (89%) and NPS sampling technique (93%). This educational tool was considered essential (93%). Participants felt their future NPS would be more reliable (72%), less painful (70%), easier to perform (88%) and that they would be carried out more serenely (90%). The mean number of NPS conducted on the simulator to feel at ease was two; technical fluency with the simulator can thus be acquired quickly. CONCLUSION: Our simulator, whose 3D printing can be reproduced freely using a permanent open access link, is an essential educational tool to standardize the learning and improvement of NPS collection. It should enhance virus detection and thus contribute to better pandemic control.


Subject(s)
COVID-19 Testing/methods , COVID-19 , Printing, Three-Dimensional , COVID-19/diagnosis , COVID-19 Testing/instrumentation , Humans , Nasopharynx , SARS-CoV-2
7.
Eurosurveillance ; 25(48):10, 2020.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-1357877

ABSTRACT

Background: In March 2020, the COVID-19 outbreak was declared a pandemic by the World Health Organization. Aim: Our objective was to identify risk factors predictive of severe disease and death in France. Methods: In this prospective cohort study, we included patients >= 18 years old with confirmed COVID19, hospitalised in Strasbourg and Mulhouse hospitals (France), in March 2020. We respectively compared patients who developed severe disease (admission to an intensive care unit (ICU) or death) and patients who died, to those who did not, by day 7 after hospitalisation. Results: Among 1,045 patients, 424 (41%) had severe disease, including 335 (32%) who were admitted to ICU, and 115 (11%) who died. Mean age was 66 years (range: 20-100), and 612 (59%) were men. Almost 75% of patients with body mass index (BMI) data (n = 897) had a BMI >= 25 kg/m2 (n = 661). Independent risk factors associated with severe disease were advanced age (odds ratio (OR): 1.1 per 10-year increase;95%CrI (credible interval): 1.0-1.2), male sex (OR: 2.1;95% CrI: 1.5- 2.8), BMI of 25-29.9 kg/m2 (OR: 1.8;95% CrI: 1.2-2.7) or >= 30 (OR: 2.2;95% CrI: 1.5-3.3), dyspnoea (OR: 2.5;95% CrI: 1.8-3.4) and inflammatory parameters (elevated C-reactive protein and neutrophil count, low lymphocyte count). Risk factors associated with death were advanced age (OR: 2.7 per 10-year increase;95% CrI: 2.1-3.4), male sex(OR:1.7;95%CrI:1.1- 2.7), immunosuppression (OR: 3.8;95% CrI: 1.6-7.7), diabetes (OR: 1.7;95% CrI: 1.0-2.7), chronic kidney disease (OR: 2.3;95% CrI: 1.3-3.9), dyspnoea (OR: 2.1;95% CrI: 1.2-3.4) and inflammatory parameters. Conclusions: Overweightedness, obesity, advanced age, male sex, comorbidities, dyspnoea and inflammation are risk factors for severe COVID-19 or death in hospitalised patients. Identifying these features among patients in routine clinical practice might improve COVID-19 management. <comment>Superscript/Subscript Available</comment

9.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S27-S27, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726767

ABSTRACT

Introduction En mars 2020, l’OMS déclarait que l’Europe était le nouvel épicentre de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). L’objectif de cette étude était d’identifier dans une population européenne, les facteurs de risque associés aux formes sévères. Matériels et méthodes Dans cette étude prospective non interventionnelle, nous avons inclus des patients ayant un diagnostic de COVID-19 confirmé par PCR, admis dans deux hôpitaux français au mois de mars 2020. Nous avons comparé deux groupes de patients : ceux ayant une infection non sévère et ceux ayant une infection sévère. L’infection sévère était définie par un critère composite incluant le décès ou le transfert en réanimation dans les 7jours suivants l’admission à l’hôpital. Les facteurs de risque étaient évalués à l’admission. Résultats Sur les 1045 patients inclus, 424 (41 %) ont présenté une forme sévère, dont 335 (32 %) étaient admis en réanimation, et 111 (11 %) étaient décédés. L’âge moyen était de 66±16 ans et 612 (59 %) étaient des hommes. Au total, 661 (63 %) patients avaient un indice de masse corporelle (IMC)≥25kg/m2. Les facteurs de risque associés aux formes sévères étaient l’âge avancé (odds ratio (OR)=1,1 par tranche de dix ans ;intervalle de confiance (IC) 95 % [1,0–1,2]), le sexe masculin (OR=2,1 ;IC 95 % [1,5–2,8]), un IMC compris entre 25 et 29,9kg/m2 (OR 1,8 ;IC 95 % [1,2–2,7]) ou≥30 (OR=2,2 ;IC 95 % [1,5–3,3]), la présence d’une dyspnée (OR=2,5 ;IC 95 % [1,8–3,4]), une CRP comprise entre 100 et 199mg/L (OR 1,7 ;IC 95 % [1,2–2,3]) ou≥200mg/L (OR 4,4 ;IC 95 % [2,7–6,7]), un taux de polynucléaires neutrophiles≥8000 par μL (OR 2,2 ;IC 95 % [1,5–3,0]), et un taux de lymphocytes<1000 par μL (OR 1,4 ;IC 95 % [1,1–2,0]). Conclusion Le surpoids et l’obésité, l’âge avancé, le sexe masculin, la présence d’une dyspnée, l’élévation des paramètres inflammatoires et la lymphopénie sont des facteurs de risque associés aux formes sévères de COVID-19 chez les patients hospitalisés. L’identification de ces facteurs de risque, facilement utilisables en pratique clinique, semble importante à la fois pour améliorer la prise en charge des patients mais également pour guider la mise en place de mesures de santé publique afin de limiter l’impact de cette pandémie dans les populations les plus fragiles.

10.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S80-S81, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726727

ABSTRACT

Introduction Le scanner thoracique a montré de bonnes performances diagnostiques dans la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), avec une sensibilité supérieure à la PCR. L’objectif principal de ce travail était d’évaluer la valeur pronostique du scanner thoracique avec quantification de l’atteinte pulmonaire réalisé à l’admission à l’hôpital des patients atteints de COVID-19. Matériels et méthodes Nous avons étudié prospectivement 572 patients avec un diagnostic de COVID-19 confirmé par PCR et ayant bénéficié d’un scanner thoracique systématique à l’admission à l’hôpital. La quantification des lésions pulmonaires, opacités en verre dépoli et/ou condensations, a été réalisée de manière visuelle par deux radiologues pour permettre de classer les patients selon le degré de l’atteinte : scanner normal, atteinte minime (0–10 %), modérée (11–25 %), importante (26–50 %), sévère (51–75 %) ou critique (>75 %). Le critère de jugement principal était la survenue d’une forme sévère de la maladie, définie comme un décès ou un transfert en réanimation dans les 7jours suivants l’admission. Résultats La moyenne d’âge était de 66±16 ans et 343 (60 %) patients étaient des hommes. Le scanner a retrouvé une atteinte minime, modérée, importante, sévère et critique chez 68 (11,9 %), 224 (39,2 %), 171 (29,9 %), 82 (14,3 %), et 13 (2,3 %) patients, respectivement. La majorité des patients avait une atteinte bilatérale (524/572, 91,6 %) et des lésions en verre dépoli (540/572, 94,4 %). Au total, 206 (36 %) patients ont présenté une forme sévère de COVID-19, dont 55 (9,6 %) sont décédés. L’extension des lésions au scanner était corrélée au pronostic, avec 66/95 (69,5 %) patients ayant une atteinte>50 % qui ont développé une forme sévère, contre 70/306 (22,9 %) patients ayant une atteinte≤25 % (odds ratio=7,6 ;intervalle de confiance 95 % [4,5–13,3] ;p<0,01). Il n’y avait pas de différence en termes d’âge ou de comorbidités selon le degré d’atteinte au scanner. Les patients ayant une atteinte>50 % avaient une CRP moyenne significativement plus élevée que ceux avec des lésions≤25 % (164mg/L versus 80mg/L, p<0,01). Une atteinte bilatérale et la présence de condensations au scanner étaient associées à un mauvais pronostic (p<0,01 et p<0,01, respectivement). Aucun des 14 patients ayant un scanner normal n’a développé de forme sévère. Le délai moyen entre le début des symptômes et la réalisation du scanner était de 6,6±3,4jours. Le scanner avait une valeur pronostique quelle que soit la durée d’évolution de la maladie, mais il était plus discriminant chez les patients présentant des symptômes depuis 5 à 10jours. Conclusion Le scanner thoracique, en plus d’être un outil diagnostique, aurait un intérêt pronostique grâce à la quantification visuelle de l’atteinte pulmonaire qui semble corrélée à une atteinte sévère précoce. Le délai entre l’apparition des symptômes et sa réalisation doit être pris en compte dans son interprétation.

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